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  • Entretien: Shakil Daby, Director of Corporate & Institutional Banking, fait la lumière sur les opportunités qui se présentent au niveau du Corporate Banking

    Le Corporate banking est une activité essentielle pour les banques et joue un rôle central pour les économies qu'elles servent. Comment évolue ce segment d’activité sur le marché ?

    Bien que la pandémie continue à avoir de graves impacts perturbateurs faisant persister l’incertitude et causant des difficultés pour bon nombre, le Corporate Banking reste plus ou moins stable à Maurice de par notre positionnement géographique, notre stabilité politique et nos compétences locales. S’il est vrai que les moratoires et les allongements de la durée des crédits liés à la pandémie ont quelque peu ralenti la progression au niveau de ce segment, nous avons aussi notée un intérêt accru de la part des clients pour nos produits financiers en termes de gestion de trésorerie et du trade finance.   

    Est-ce que la rentabilité de ce segment reste aujourd’hui à un niveau acceptable ?

    A la BCP Bank (Mauritius), la rentabilité de ce segment est en constante progression depuis les trois dernières années. Nous pouvons être satisfait compte tenu de turbulences mondiales, où la résurgence des variants la Covid-19, l'inflation, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et l'instabilité géopolitique ont eu un impact profond sur de nombreuses entreprises.

    Dans un contexte de marché mature et saturé, comment voyez-vous évoluer ce modèle d’affaires ? Est-ce que la petite taille de notre économie et par conséquent, de notre population, sont des restrictions inhérentes à la croissance future qui est attendue dans ce segment ?

    La pandémie est révélatrice de quelques dysfonctionnements au sein de notre économie, causés par des facteurs locaux et internationaux.

    Certes, les opportunités de croissance sont limitées à l’échelle du pays mais aujourd’hui les opportunités pour nos entreprises sont au-delà du territoire mauricien. Les accords de libre-échanges scellés entre le gouvernement mauricien et l’Inde, la Chine et l’Afrique offrent de nombreuses opportunités que les entrepreneurs locaux peuvent exploiter. D’autre part, certains segments traditionnels sont effectivement saturés, mais d’autres secteurs prometteurs tels l’économie bleue ou encore la pharmaceutique affichent un fort potentiel de croissance.   

    La pandémie a entraîné un ralentissement des activités économiques et a par conséquent contraint de nombreuses entreprises à revoir leurs opérations en vue d’optimiser leurs revenus et de rationaliser leurs coûts. Quelles sont les opportunités que cette situation a créées pour le Corporate banking ?

    Le coronavirus a changé notre façon de faire des affaires : des entreprises ont vu leurs chiffres d’affaires stagner, d’autres se sont retrouvées dans l’incapacité de sortir de l’impasse. Mais d’autres se sont réorganisées et ont vu leurs chiffres d’affaires progresser. La technologie a pris le pas sur les opérations avec moins de charges opérationnelles !

    L’innovation technologique est devenue de loin la tendance la plus influente. Elle a changé fondamentalement la manière dont les entreprises ajoutent de la valeur à leurs produits et services. Alors que l'économie mondiale était frappée par la pandémie, les discussions au sein des conseils d'administration et des directions ont commencé à porter sur l'agilité, la numérisation et la gestion des liquidités Les entreprises qui ne parviennent pas à être agile et adopter une stratégie digitale auront du mal à survivre.

    Du coté de BCP Bank (Mauritius) Ltd, cette période difficile était pour nous l’occasion de renforcer les relations que nous avons avec nos clients pour répondre à leurs besoins avec des solutions sur mesure. Nous avons mis notre expertise au service de nos clients pour les aider à gérer, à protéger et à faire croître leur business. Notre équipe a une connaissance approfondie du marché locale et régionale, et collabore étroitement avec nos clients pour passer ce cap.

    Les entreprises recherchent souvent des prêts bancaires traditionnels pour combler leurs liquidités à court terme et leur écart de capital à long terme. Mais est-ce qu’actuellement, est-ce que les clients locaux explorent de nouvelles sources de capitaux, que ce soit à travers des specialist debt funds, des development finance institutions ou des private equity ?

    Effectivement, le marché doit se développer davantage.  Ceci dit, nous avons aussi observé au cours des dernières années une activité accrue sur le capital market et l’émission des corporate bonds. Il y a un besoin d’accélérer le marché secondaire et rendre ces titres vraiment liquides et cette volonté est déjà là.  Il faut aussi noter l’importance accorder au « Green and sustainable finance » que ce soit par les banques mais aussi les clients.  La récente émission d’un « green bond » démontre cette transition dans la finance. Aussi dans l’activité de trade nous commençons à voir une importance prononcer à respecter les normes ESG. 

    Le centre financier international de Maurice joue un rôle important dans l’acheminement des capitaux vers l'Afrique. Maurice offre plusieurs avantages pour soutenir la croissance en Afrique, mais le segment du Corporate banking local a-t-il les compétences et les outils adéquats pour soutenir les activités de banque d’affaires en Afrique anglophone et francophone ?

    Beaucoup de pays africains font face aux problèmes que nous connaissons déjà ; soit le besoin que la croissance s’étend au-delà des frontières du pays.

    Nous devons porter une attention particulière aux entreprises africaines qui font du intra-africa trade. Il est aussi important de souligner qu’aujourd’hui le continent africain exporte beaucoup plus vers l’Inde, la Chine et d’autres pays asiatiques comparé aux années 2000.

    La juridiction mauricienne présente des atouts importants pour se placer en tant que hub vers l’Afrique. Nous voyons des entreprises familiales africaines qui sont de plus en plus favorables à ouvrir leur capital aux investisseurs étrangers – démarche orientée vers une internationalisation de leurs activités. Cette initiative peut se réaliser à travers des structures domiciliées à Maurice où l'indice de bonne gouvernance et l’absence d’un régime de contrôle de change peut aider à offrir encore plus d’assurance aux investisseurs.

    A la BCP Bank (Mauritius), nous avons une bonne compréhension du marché africain et comprenons les subtilités de faire des affaires en Afrique. Nous sommes la seule banque panafricaine à Maurice qui appartient à un groupe solide, ayant une forte présence en Afrique de l'Ouest, du Centre et du Nord. Le Groupe BCP lui-même est présent dans 16 pays en Afrique et 14 autres pays dans le reste du monde. Nos clients, qui se trouvent dans plus de 100 pays, bénéficient de la force de notre réseau et de notre empreinte en Afrique.

    Il est nécessaire de créer un bon ensemble de compétences dans ce domaine ; cela signifie intégrer notre système éducatif pour garantir que les bonnes solutions académiques sont disponibles pour les futurs professionnels locaux. Ce segment dispose-t-il d’une main-d’œuvre qualifiée et sophistiquée dans ce domaine ?

    Le secteur bancaire est en mode de transition où nous assistons à l'intégration progressive de l'intelligence artificielle, du blockchain et de la fintech entre autres, dans le système. Certains domaines se transforment et d'autres apparaissent.  Pendant cette période de transition, il convient de réfléchir à l'investissement dans la Recherche et le Développement, dans la culture, dans les processus et dans les personnes. Le secteur bancaire se tourne vers l'ère numérique mais reste toujours dépendant du capital humain, ce qui devrait se refléter dans les compétences, l'expertise et le jugement professionnel des futurs banquiers. C'est un aspect essentiel pour le succès du secteur bancaire et le développement des talents locaux.

  • Suppression du taux LIBOR - Consultez notre FAQ

    Le London Interbank Offered Rate ("LIBOR") est un indice de référence des taux d'intérêt utilisé pour fixer le taux d'intérêt de nombreux prêts à taux variable et autres obligations financières.  Il est actuellement prévu que le LIBOR soit supprimé à partir du 31 décembre 2021. Veuillez consulter cette FAQ pour plus d'informations.

     

  • Février 2021- BCP Bank (Mauritius) dévoile le Maroc

    BCP Bank (Mauritius) dévoile le Maroc

    Nous recevions un parterre d’invités - essentiellement des Management Companies - à une Breakfast Conference le 5 février 2021 au Hennessy Park Hotel à Ebène. L’objectif : faire découvrir à ceux présents tout le potentiel d’affaires existant entre Maurice et le Maroc et de quelle manière BCP Bank peut agir comme facilitateur.

    Outre Abdelwafi Atif,  le panel de cette conférence était composé de  Sangeetha Ramkelawon- Deputy CEO de la banque et Shakil Daby, Directeur Corporate & Institutional Banking. Tour à tour, ils ont parlé des investissements étrangers au Maroc, le transfert de revenus et les garanties, les possibilités d’investissement via Maurice vers le Maroc et l’Afrique en général, ou encore des investissements marocains à Maurice, notamment l’attrait que peut représenter les Centrales d’Achats basées ici, et l’absence de contrôle de change qui fait de Maurice une destination très avantageuse.

    Quelques photos de l'évènements

  • Aout 2020- Nouvelle banque correspondante Euros

    Dans le cadre de son développement international, BCP Bank (Mauritius) s’est associée à une nouvelle banque correspondante pour l’Euro : la CaixaBank S.A. CaixaBank est un groupe financier, leader sur le marché espagnol, exerçant les activités de banque et d'assurance, ainsi que des investissements dans des banques internationales et dans des sociétés de premier plan dans le secteur des services. CaixaBank est également la dixième banque de la zone euro en termes de capitalisation boursière.

    Pour plus d’informations sur la liste de nos banques correspondantes : cliquez ici